LE CRÉDIT À LA CONSOMMATION ÉVOQUÉ À LA CHAMBRE DE COMMERCE FRANÇAISE EN EGYPTE

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Le comité juridique de la Chambre de Commerce et d’Industrie Française en Égypte (CCIFE) a organisé lundi 3 décembre un séminaire sur «Les perspectives du crédit à la consommation: vers une nouvelle loi? Quoi, pourquoi, qui et comment?».

Cet évènement était animé par M. Sherif Samy, conseiller en marchés financiers et ancien président de l’Autorité de surveillance financière, accompagné par M.Walid Hassouna, directeur général d’Hermes Finance et M. Aly El Shalakany, associé principal du cabinet d’avocats El Shalakany. Mlle  Arig Ali, présidente du comité juridique de la Chambre et Associée au cabinet Zaki Hashem and Partners était chargée de modérer le débat.

M. Sherif Samy a déclaré que les crédits avaient commencé en Égypte depuis la création de la Land Bank en 1880 et de la Banque nationale. Une loi sur le crédit-bail avait été adoptée en 1995 et appliquée par près de 25 entreprises au capital de 30 milliards de LE. En 2001, un nouveau produit faisait son apparition sur le marché, à savoir le crédit hypothécaire, suite à un vote à l’Assemblée du peuple et l’adoption de la loi sur l’affacturage. Cette loi a été adoptée par décision du Premier ministre et mise en œuvre par environ 8 entreprises dès 2003. En 2004, la titrisation a été ajoutée à la Capital Market Authority.

Le comportement du consommateur égyptien a beaucoup évolué au fur et à mesure de la dégradation des conditions économiques, associée à la dévaluation de la monnaie locale. Néanmoins, l’Égypte a un des taux de détenteurs de cartes de crédit les plus faibles de la région MENA : 9% de la population soit 10 millions de détenteurs de carte de crédit. Ceci dit, le taux d’émission de cartes de crédit connait une croissance annuelle de 40%. Depuis 2016, la Banque centrale d’Égypte force les banques à limiter les mensualités des prêts aux clients à un maximum de 35% de leur revenu mensuel net (40% si un prêt immobilier est inclus). Les prêts aux consommateurs regagnent lentement du terrain et les taux des prêts immobiliers devraient augmenter de manière exponentielle, alors que de plus en plus d’égyptiens considèrent l’immobilier comme étant un investissement sûr.

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